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S.E Madame zeinabou mint AHMEDNAH, Ministre de l'emploi et de la formation professionnelle :
« Le Président de la République, SEM Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’est engagé à trouver des réponses aux préoccupations des jeunes mauritaniens. »
Le projet « Employabilité des Jeunes » (PEJ) en Mauritanie fait partie de la multitude de chantiers que nous ouvrons pour tenir l’engagement du Président de la République à faire face aux problèmes de chômages et de sous-emplois des jeunes de notre pays.
L’objectif du PEJ, qui a bénéficié d’un montant de 40 millions de dollars U.S, sur don IDA de la Banque Mondiale, et de 2 millions de dollars de l’Etat mauritanien, est d’améliorer l’employabilité des jeunes vulnérables, en particulier les femmes dans certaines régions du pays. Le projet va se focaliser spécifiquement sur les jeunes urbains et péri-urbains âgés de 15 à 24 ans qui n’ont pas d’emploi, d’éducation, de formation ou qui se trouvent dans des situations d’emplois précaires.
Avec ce projet, ce sont 60 000 jeunes mauritaniens qui auront des opportunités d’une première expérience professionnelle et/ou formations professionnelles adaptées aux besoins du marché du travail.
Nous demandons à nos jeunes pour qui la Banque Mondiale a accepté de nous accompagner, de saisir cette opportunité pour s’insérer dans le tissu économique de notre pays, de devenir de vrais acteurs de développement en tant qu’entrepreneurs et citoyens actifs.
Par ailleurs, la Banque mondiale a aussi mobilisé une enveloppe de 15 millions de dollars pour aider le gouvernement mauritanien à faire face aux conséquences des inondations sur les populations vulnérables dans les zones inondables, en activant la quatrième composante du Projet, prévue pour les urgences.
Le Projet d’Employabilité des jeunes est financé par l’Etat mauritanien et la Banque mondiale, à hauteur de 42 millions de dollars.
L’objet du PEJ est de promouvoir l’employabilité des jeunes vulnérables dans les zones sélectionnées à savoir les 3 wilayas de Nouakchott, le Hodh Charghi, le Hodh Gharbi, l’Assaba, le Guidimagha et le Trarza.
En bénéficieront les jeunes de 15 à 24 ans qui ont atteint au maximum la fin du cycle secondaire (sans le baccalauréat) et qui sont soit au chômage, soit inactifs, soit travaillant dans des conditions précaires et qui vivent dans l’une des 8 wilayas citées:
Résultats attendus :
60 000 jeunes (50% au moins de femmes) ayant reçu une formation en compétences de vie
11 350 jeunes ayant reçu une formation technique
17 000 jeunes ayant bénéficié d’un soutien (formation en gestion, subvention et coaching) pour la création de micro-projets générateurs de revenu.
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